C’est le sujet de la conférence donnée le 17 novembre 2015 à Paris par le frère Adrien Candiard, islamologue et membre de l’IDEO
Une crise majeure traverse le monde musulman, et elle oppose deux manières bien différentes de vivre l’islam.
Tel est l’éclairage sur les évènements qui secouent actuellement la France et le monde, qu’apporte le frère Adrien Candiard (1), islamologue, membre de l’IDEO, dans sa conférence du 17 novembre 2015, à la paroisse Sainte-Clotilde, à Paris.
Sa conférence analyse le conflit de légitimité qui se joue entre deux visions radicalement différentes de l’islam, celle de l’orthodoxie sunnite traditionnelle, et celle du salafisme. L’islam classique a su gérer la diversité au sein des sociétés placées sous domination musulmane, et s’est prêté au développement d’une riche culture, mais n’a pas su encore s’affronter aux défis de la modernité. A contrario le salafisme, au nom d’un illusoire retour à l’authenticité des origines, pratique un littéralisme absolu et crée les conditions intellectuelles et spirituelles de la violence.
L’urgence pour l’islam, selon le frère Adrien Candidard, est de savoir retrouver un rapport apaisé et constructif avec sa tradition, pour ouvrir une vraie alternative à la radicalisation salafiste.
Pour lire le texte de la conférence du frère Adrien Candiard, cliquer sur ce lien
(1)Adrien Candiard est l’auteur de En finir avec la tolérance ? Différences religieuses et rêve andalou, publié aux Puf, en 2014
Commentaires
Bonjour,
Pour autant que je sois Chrétien et essaye modestement et avec mes faiblesses humaines de mettre mes pas dans ceux du Christ je ne puis voir en l’Islam qu’une œuvre malfaisante du « Diviseur » et en cela je ne puis adhérer à cette partie du discours : » L’islam classique a su gérer la diversité au sein des sociétés placées sous domination musulmane, et s’est prêté au développement d’une riche culture, ». Ignorer le statut des non Musulmans dans les pays islamisé et pour cela inventer le terme d' »Islam « Classique » relève une fois de plus de la Soumission au Mal. Ce qui est évidant c’est la détestable fascination qu’exerce ce « Grand TOUT » sur les intellectuels soient-ils éclairés.